Jusqu'au XIème siècle l'Orb avait une large embouchure qui se divisait en trois bras : l'un se jetant dans la Riviérette, le second dans la Grande Maïre et le troisième passant par Sérignan (celui-ci correspond approximativement au tracé actuel de l'Orb). Au milieu du 13ème siècle le bras débouchant dans la Riviérette disparaît, celui passant par la Grande Maïre vers 1600. Actuellement le ruisseau de la Maïre-Vieille et une partie des limites communales entre Sérignan et Villeneuve-lès-Béziers sont des vestiges de ce t le troisième racé.
Jusqu'à la 2ème moitié du XIXème siècle, les plaines littorales étaient des zones de marais insalubres, infestées de moustiques et par conséquent peu fréquentées. Cependant, le pastoralisme y était présent tandis que les cultures se concentraient sur les coteaux.
A la fin du XIXème siècle, sous l'effet de l'arrivée du chemin de fer, la culture du blé a disparu et la viticulture s'est étendue. Face à la menace du Phylloxera, les terres inondables sont devenues très attractives pour la viticulture. Elles vont ainsi être drainées et aplanies pour les mises en culture ; la vigne dominera largement l’agriculture locale jusqu'au début de la seconde guerre mondiale.
Pendant la guerre, la vigne dépérie par manque d'entretien. Elle sera remplacée par de la luzerne irriguée. A Portiragnes des essais de culture de riz sont réalisés dans les années 1950 mais ils sont peu rentables et disparaissent rapidement. Vers 1960 une implantation de cultures fruitières (pommes) est tentée. Après de la maïsiculture des années 70 les cultures disparaissent et laissent place à l'élevage. Depuis 1975, des ovins sont installés sur les terrains des Salins du midi.
A Sérignan, en 1962 les agriculteurs se regroupent en association afin de remembrer les terres et créent une association syndicale autorisée (ASA) pour gérer le réseau hydraulique.
Entre 1970 et 1990, Portiragnes connaît un développement immobilier important. Le parc immobilier compte 3 493 logements en 1999. La grande majorité des habitations construites sont des résidences secondaires : logements collectifs, maisons individuelles et petites résidences de logements touristiques. La Grande Maïre et sa proche périphérie, de par le caractère inondable des territoires et la volonté locale de préserver les espaces « naturels », sont préservées de cet aménagement.
Origine Internet ?
(Archives/photos Fcn)
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