La construction d'une école à Portiragnes est une longue histoire qui commencent vers 1843-45,

L'idée de départ était de reconstruire la mairie pour y adjoindre l'école et le logement de l'institutrice, ce projet est vite abadonné à cause de sa "cherté".

1857-1862:

Achat d'une maison contiguë à la mairie pour y faire une salle d'Asile ( petite école) et le logement de l'institutrice.

1882- 1887:

Projet d'une école de garçon ( coût 32198 F)  où il y avait 47 garçons et 54 filles à scolariser pour 569 habitants...

1890-1896:

Il faudra bien ces six années pour mener à bien les problèmes financiers et  le procès avec le constructeur "indélicat".

Cette jolie école de garçons, où de nombreux portiragnais ont usés leurs fonds de culottes, abrite maintenant une partie de la cantine et la poterie d'Hubert.

1903:

On compte également 14 élèves filles entre 4 et 16 ans qui iront dans une seule classe à côté de la mairie dans des conditions parfois proche de l'insalubrité.

1930:

On dénombre 65 garçons scolarisés en 2 classes dans la petite école prévue pour une classe unique!..

Du côté des filles, la mairie récupère le logement de l'institutrice pour "caser" les 35 filles de l'école public, il faut compter avec l'école libre et privée qui avait autant d'effectif.

1932: Nouveau projet de groupe scolaire à Portiragnes mais là encore c'est une belle et longue histoire...

A suivre

 La mairie a enfilé de son magnifique habit de lumière. 

 Quelques portiragnais , encore trop peu nombreux, lui enboitent le pas en illuminant leurs maisons...

Mais combien d'entre vous on fait le tour de notre Portiragnes "by night"

 pour encourager les bonnes volontés?

Les « Ventres Bleus » : outre les habitants de Portiragnes, on retrouve sous cet «escais-nom», Certes, les travailleurs agricoles d’autrefois portaient de larges ceintures pour notamment soutenir les reins. De cette observation découla ce quasi postulat ; les ouvriers agricoles portaient tous ces ceintures de couleur bleue et c’est pour cette raison qu’on les appelait les "Ventres Bleus".

Pourtant l’explication est plus beaucoup plus ancienne.

Revenons au surnom " ventres bleus", nous étions sur des marécages aux eaux saumâtres (Eaux mortes « Aigues-Mortes »), avec un manque d’hygiène commun à l’époque, en présence de moustiques porteurs de maladies. Et parmi les maladies, le paludisme (dont le dernier cas recensé en Camargue date de 1901), qui avait la particularité de faire éclater les vaisseaux sanguins. De ce fait, les victimes des « febras », des fièvres quartes, avaient la peau du ventre bleuie puisque l’éclatement des vaisseaux marquait particulièrement la peau fine du ventre.
Aussi, beaucoup d’habitant des communes qui se situaient en bordure du littoral et des étangs aujourd’hui asséchés, mouraient souvent des fièvres et présentaient un ventre bleu d’où ce surnom.

Source J.L SAUTES