Née le 15 février 1915

Décédée le 28 mai 2017

C’est par une chaleur écrasante de l’été 1938 que Mademoiselle Denise Jeanjean (nom de jeune fille de Mme Fortanier) découvre le village de Portiragnes.

Les volets clos de toutes les maisons rendent le village désert, pas une âme pour renseigner la jeune institutrice à la recherche de M. le Maire !..

Elle arrive enfin chez la femme du Maire et découvre la fraîcheur de la maison encombrée de statuettes de la Sainte Vierge ! 

Sa décision est prise, elle ne restera pas longtemps dans ce village...

Mais voilà qu’un jeune portiragnais la fera changer d’avis, Denise se marie en 1940 et devient Madame Fortanier. Elle évoluera rapidement comme directrice de l’école des filles (à côté de la mairie). Puis en 1956, l’école Jean Jaurès  voit le jour avec 2 directions, filles et garçons. Ce n’est qu'au départ à la retraite de sa directrice que l’école Jean Jaurès deviendra mixte!    

Photos souvenirs de ces dernières années...

L'astronomie sa passion

Dessins  réalisés à la plume par Denise Fortanier

(reproduction d'octobre 2012)

ANTHELME COLLET

peut revendiquer le titre de roi des escrocs ...

... voir sa vie sur Wikipédia !

Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est l'aventure

de Pierre Barthélémy Joseph Comte de Nogaret et Préfet de l'Hérault dont

l'épouse Marie Julie Boudon de la Roquette

a un lien avec un riche propriétaire de Portiragnes...

Le Préfet et son épouse reçoivent en grande pompe, le 30 octobre 1818, Anthelme Collet à la préfecture de l'Hérault qui doit intercèder auprès de Napoléon pour le faire Grand Croix de la Légion d'honneur.

Quand soudain on vit apparaitre le Commandant de Gendarmerie, suivi d'une dizaine d'agents qui lança à Anthelme Collet : " Au nom de la loi " je vous arrête !

(D'après un article de la Marseillaise du  6/8/2016.)

Famille BOUDON de la ROQUETTE

Propriétaire à Portiragnes

Au début du XVII° siècle vivait une famille Milhé à ESCAGNES (Proche de Roquebrun dans les Hts cantons). La Troisième génération devenue plus aisée, Milhé Barthélémy (III) épousera en 1716 la fille « héritière » Marie Anne ROUANET fille du marchand (drapier) et banquier local d’où l’évolution de Roquebrun vers Cessenon. Ils auront une douzaine d’enfants ! La saga des Saint Victor s’étendra maintenant dans toute la région et même en Provence.

(Pour les plus passionnés je vous recommande la lecture de la biographie de J.B de Milhé de Saint Victor par Jean Denis Bergasse où j’ai modestement collaboré pour la partie Portiragnes en 2006.)...

En 1753, le manufacturier Milhé Barthélémy (III) a acheté la charge de Conseiller-Secrétaire du Roi, Maison et Couronne de France, à la Cour des Aides de Montpellier. Cela lui permet d’être anobli !

Une autre grande étape de la famille Milhé de Saint Victor, après de nombreux «beaux» mariages et associations des familles, les Lagarrigue – Lambert des Granges – du Lac- de Fesquet – etc. , fut l’acquisition du château de ROUVIGNAC à Cazouls les B. en 1895.

PORTIRAGNES :

Le rameau ainé des Saint Victor en la personne de Monsieur Marie Gabriel François Gustave Milhé de St Victor épousera (1856) une demoiselle Adèle de Maintenon à Béziers dont la famille possédait à l’époque, en autres, d’immenses biens sur PORTIRAGNES ainsi que l’Hôtel particulier de la rue du 4 septembre à Béziers.

Le petit fils Gustave Milhé de Saint Victor (1888 – 1961), officier de cavalerie, devient Maire de Portiragnes entre 1919 et 1926. Avec son épouse Marie Paule de Fesquet (1898 – 1991), ils auront 4 enfants (Joseph – Xavier- Henri et Pierre), les plus anciens du village se souviennent ce cette riche famille…

François CHAMPAGNOL

François CHAMPAGNOL, né en 1939, est fils de Louis Champagnol viticulteur important sur Portiragnes (1058 hl en 1964) , François a fait ses études à l’Ecole Régionale d’Agriculture d’ONDES (31330) à la fin  il a écrit une Thèse sur l’Agro-géologique (1956). Il est l’auteur de nombreuses publications depuis 1969 comme une étude de quelques effets de fertilisation azotée de la vigne (1979).

C’’est en 1984 qu’il publie « Eléments de physiologie de la vigne et de viticulture générale » qui résume ses vingt ans d’expérience à l’Institut Nationale de la recherche agronomique comme ingénieur en recherche agronomique et professeur....

Mémoire d'Anciens:

Le père Champagnol avait assisté à la pose de mines par les allemands vers les salins entre 1942 et 43, il s’était « tracé » un chemin au milieu de ces mines ce qui effrayaient ses amis qui le voyait sillonner à pied au milieu de ce champs miné!..

A la libération, les allemands furent contraient de déminer le secteur mais très vite le père Champagnol vient à la mairie signalé qu’il restait une mine !

On força les démineurs à revenir mais ils ne trouvèrent plus de mines.

Quelques jours plus tard, deux portiragnais ( Messieurs F …et C….) « sautèrent » sur une mine !..

Le père Champagnol retourna à la mairie pour dire que cette fois il n’y avait plus de danger ; toutes les mines étaient détruites!!!