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A suivre,
à partir de demain et pendant plusieurs jours sur PORTIRAGNES PASSION ...
l'irrésistible Gisèle !
(Photo Gérard Domergue)
PARCOURS de FERNAND PUJOL, un héros !
Né le 14 octobre 1898 à Capestang, résident à Portiragnes depuis 1908
marié à Portiragnes avec Louise Séguier le 17 novembre 1921
(Père de Gisèle)
Guerre de 1914- 18:
Incorporé au 96° R.I à 19 ans, le 2 mai 1917, après diverses affectations, à cause de sa mauvaise vue. Il devait être frustré par cette décision et avoir un fort patriotisme déjà car c'est lui qui va demander à être affecté dans le service actif.
Octobre 1918 il passe au 9ème régiment de tirailleurs algériens qui va combattre les allemands dans la Somme en les faisant reculer jusqu'à l'armistice.
Il est envoyé dans une section d'infirmiers dans l'armée d'orient commandée par le Général Louis Franchet d'Esperey (commandant en chef des Armées Alliées en Orient) qui se bat notamment en Hongrie et en Turquie puis contre les russes blancs jusqu'en 1920.
Lui est affecté à l'hôpital Princesse Marie à Salonique qui était un hôpital temporaire, tentes, baraquements etc...
Fernand Pujol passera à la Section des Infirmiers militaires le 14 janvier 1919 et il sera envoyé en Salonique à l’Hôpital Princesse Marie. Puis maintenu aux armées jusqu’en 1920 pour terminer à la 15° section d'infirmiers militaires de Béziers.
Guerre de 1939/40 :
A renoncé au bénéfice de la loi du 31 mars 1928.Cette loi prévoit (art. 52) d'affecter à des corps spéciaux les hommes de la deuxième réserve « dont l'activité professionnelle est indispensable » .
Rappelé à l'activité militaire, le 23 mai 1940 et affecté au dépôt de guerre à la 15° R M, après une formation, il sera affecté à l’Hôpital complémentaire de l'école de garçons de Gaillac où il sera démobilisé le 12 juillet 1940. Fernand Pujol se retire à Béziers au 9 avenue Gambetta.
Mairie de Béziers - Chef de service - 3° bureau (État civil) pendant la RÉSISTANCE
Dès 1940, Fernand Pujol porte assistance aux personnes qui souhaitent fuir le nazi , il propose hébergement, nourriture et papier d'identité pour le passage en Espagne ou vers F F L de Londres (Forces Française Libres)
Août 1942 :
Les choses s'organisent pour les jeunes gens qui souhaitent rejoindre l'Armée d'Afrique ou échapper au S.T.O ( Service du Travail Obligatoire entre 1942 et 43). Monsieur Pujol a participé activement à ses opérations sans la moindre récompense mais en novembre 42 les allemands arrivent dans le sud de la France.
1943 : Engagé volontaire au B.C.R. A de Londres (Bureau Central de Renseignements et d'Action) , il sera chargé le 1er juin 1943 d’organiser un réseau de renseignements militaires : le Réseau REIMS (qui deviendra plus tard le célèbre réseau COTY, pour des raisons de sécurité), rattaché au P.C de Chambéry.
Réseau COTY puis Betty (au Sud Ouest)
Mai 1944 :
Accomplit lui-même certaines missions de liaisons lorsqu'il les jugeait particulièrement dangereuses ! Fin mai, le PC de Chambéry est pris par la Gestapo. Élie Guiraud, Adjoint au PC central (Commis principal à la mairie de Béziers) est arrêté et fusillé avec d'autres résistants.
Le sang froid de F. Pujol est particulièrement salué en restant à son poste lorsque le PC central de Chambéry fut arrêté tout entier. (Citation n° 1308 du 10/11/1945)
- Quelques missions de ces résistants de l'ombre :
Coordonnées géographiques des terrains de parachutages, d’atterrissages.
Filières d 'évasion à travers les frontières
Sabotages des voies ferrées, centrales électriques, ponts etc...
- Nombreuses décorations et reconnaissances françaises et étrangères :
Fernand PUJOL
Ordre de la libération (15/10/1945)
Médaille de la Résistance française 20/10/1945 (20/3/1956
Croix de guerre avec Palme Royaume de Belgique (14/4/1949)
King's medal for courage (1949)
Croix de combattant volontaire 39-45 (14/12/1956)
Ordre National de la Légion d'honneur (J.O 14/12/1957)
Médaille militaire ( 26/12/1967)
Plus diverses citations..
Créateur des flûtes "Jack Leff"
Nous venons d'apprendre lac disparition de Jacques Lefèvre dit "Jack Leff".
Jacques Lefévre était né à Paris le 20 janvier 1930, c'était un grand luthier français. Il est le fils de Martial Lefèvre, il a travaillé dans les ateliers SML puis a créé, en 1967, sa propre marque de flûte «Jack Leff »
Jack Leff a toujours su fabriquer d'exceptionnels instruments ! De R. Bourdin à P.Y. Artaud, nombre de grand musiciens ont joué ses instruments, un luthier connu dans le monde entier.
Avec son épouse Rolande, il a pris sa retraite à Portiragnes où il est à l'origine, entre autres, de la création de la chorale, devenue la Marsilia, avec Domitille Debienassis, et de l' école de musique avec Claude Exposito (Maire), il était citoyen d'honneur de la ville et une salle de l 'école de musique porte son nom.
Jacques Lefévre est décédé le 30 septembre 2020, à l'âge de 90 ans.
(Photo famille Poursines)
Redif.
Louis Gérard POURSINES , propriétaire né le 23 février 1876 à Sérignan (Hérault) marié le 28 novembre 1900 à Portiragnes avec Laure Guillaumine MONTHOLON de Cers (1882- 1961) et décédé pendant son mandat en 1941.
Le couple aura deux enfants Yves Poursines ( Professeur de médecine à Marseilles) et François Poursines (Vicaire général)
Quelques réalisations du Maire Gérard Poursines
(1927 - 1941)
1932 | Fête locale avec la première course cycliste |
1932 | Pavés rues de la Place - Duchartre |
1935 | Pavés rue Frontin |
1935 | Réparation du clocher (Il n'y avait plus sa flèche) |
1937 | Canalisation d'eau vers le cimetière |
1937 | Pavés rue de la Tour |
1936 | Prolongation de l'électricité vers les bassins |
1936 | Pour la première fois, deux bals à la "Fête locale" |
Sources Fcn & Archives Municipales
Autres projets :
1937 - Demande de création d'un groupe scolaire (emplacement de l'ancien boulodrome Claude Ferrus)
1938 - Demande d'adhésion au Syndicat intercommunal de la distribution électrique
Redif.
Monsieur l'abbé Joseph Debès est né à Portiragnes en 1923
Il est le fils du secrétaire de maire François Debès (né à Portiragnes en 1897) et d’ Elisabeth née Landuze également à Portiragnes depuis de nombreuses générations. Ses instituteurs étaient M.M Lebrun et Fourcaille. Enfants Joseph participait aux processions avec les 10 reposoirs situés dans le village et se proche périphérie.
Ses études supérieures ont commencé par deux années sur Montpellier puis quatre ans à Rome.
Joseph Debès sera ordonné prêtre après un an de théologie à Paris. Ensuite il enseignera au collège « Enclos Saint François » de Montpellier (Français – latin – Grec) pendant quatre ans. On lui propose d’être le Supérieur du collège mais il refuse pour retourner à Paris où il reprend des études et il rencontre Emile POULAT (CNRS) vers 1960.
Joseph Debès est compagnon de l'ACO depuis l'origine, a beaucoup soutenu le mouvement par son travail d'historien et de philosophe.
Mais aussi la Mission Ouvrière, les CAPCO et CARCO, cycles de formations pour prêtres et religieuses, les prêtres ouvriers, le GREPO, les GFO et les EFMO... Il a été très présent à la vie du diocèse de Saint-Denis dans lequel il a vécu presque la totalité de ses années de ministère. Joseph a été l'un des auteurs les plus assidus et plus appréciés de la Revue Masses Ouvrières / Cahiers de l'Atelier. Il est l'auteur de l'histoire de l'Action Catholique Ouvrière (très exactement de sa naissance et de ses débuts). Il a aidé de nombreux militants et prêtres à vivre, dans l'espérance, les mutations que connaît la classe ouvrière. C'est aussi un ami fidèle, plein de délicatesse et de fraternité.
La région Nord/Pas de Calais, particulièrement, lui doit beaucoup. Sa participation a CAPCO-NORD a été très précieuse. Ses interventions au CIPAC étaient très appréciées. "Avec lui, on se découvrait tous intelligents - quel que soit notre niveau d'Etudes - tant était grand son respect de chacun
et surtout des "plus petits"... (Source internet)
L’Abbé était revenu dans son village natal les derniers années de sa vie et il est décédé le 16 décembre 2013.