/image%2F0548442%2F20241025%2Fob_9cdf0f_2024-senat-fete-du-vin.jpg)
D'après une photo mairie , mise en forme Fcn
D'après une photo mairie , mise en forme Fcn
... Ou une vie au service des autres...
I - JEUNESSE :
Le petit André voit le jour le 29 janvier 1937 dans une famille de cultivateur, modeste, par son père et de pêcheur, de Marseillan, du côté sa mère née Cazale. Il était le frère de Daniel, le Berger, décédé en 2019.
Après une scolarité à l'école de Portiragnes, le BEPC au cours complémentaire de Villeneuve, André rentre rapidement en politique dès l'age de 17 ans.
Son service militaire (1957) durera 2 ans et demi dont la moitié s’effectue à la guerre d'Algérie.
Les copains de Portiragnes
G.Albar - L. Vaissade - R. Adrian - A. Séguier
II - VIE ACTIVE :
Il se marie avec Jacqueline (1960), avec qui, il aura 3 enfants.
- Quelques petits boulots (Usine à Gaz de Adge, viticulture) et il commence une belle carrière comme cheminot (1961), délégué CGT, secrétaire de la cellule PCF de Portiragnes...
- En 1975, André Séguier est élu pour la première fois à la mairie!
- Puis en 1977 il est réélu sur la liste de Jo Calas, puis adjoint au maire,
avec Claude Exposito; pendant 24 ans sans interruption...
1995 Elections des Adjoints
- Passionné d'environment, André s'investira dans le protection de nos zones humides où sa famille avait quelques modestes biens...
III - VIE ASSOCIATIVE :
- Après les 3 créatrices du Centre aéré de Portiragnes, André devient responsable du "Centré Monique Saluste" pendant de très nombreuses années.
- Vice-Président de l'Association de la Réserve naturelle de Roque Haute (vers 1975)
- Trésorier de l'Association des Chasseurs, côté Foot également avec Jean Pierre...
- Président du Club Taurin, après la retraite de son créateur Georges Coget, pendant 18 ans. Il laissera la présidence à son fils Michel en 2012...
André n'était pas le dernier à participer aux nombreuses animations de son village
qu'il aimait tant!
(Photos X et archives Fcn)
Fête du vin nouveau
Président du Club Taurin
Bureau de l'association des chasseurs (vers 2008)
Sans oublier la participation au Père Noel et la carriole de Monsieur Carnaval
avec son âne le célèbre Chamaco.
Archives photos Fcn, 2014 & 2004
André Séguier était également un drôle de jardinier
qui ramassait ses tomates avec...
... une échelle !!!
Photo Fcn, en septembre 2006
Avec Denise Fortanier
Line Galland raconte ...et c'est pas triste !
Invité Guy et sa fabuleuse mémoire
A suivre...
Vieilles familles de Portiragnes... suite
J.B Lacugue (1871 - 1957) à sa cave
Vérification de la densité du vin à l'aide d'un densimètre
Philomène Lacugue, née Bosc (1880 - 1955)
Gavage des oies (Retouche Christian B)
Collection Brigitte Boyer
Une des photos du diaporama d'hier...
vers 1932 ?
Collection Brigitte Boyer
Groupe OC version 2019,
la grande époque !
Coupo Santo, hymne régional par Jo Salès, le père de Christian...
...Suivre le lien ci dessous
Le coupo Santo, hymne régional par Jo Salès, le père de Christian
Mes souvenirs d'enfance m’entraînent irrésistiblement vers ce petit village de pêcheurs qui avait pour nom « la Redoute ».
Mon père travaillait pour Monsieur F. qui nous logeait dans une maisonnette sans aucun confort.
Le soir, quand j'arrivais de l 'école, je rejoignais ces familles de pêcheurs qui vivaient dans des cabanes de Bric et de Broc que moi je trouvais ravissantes.
Il y avait très peu d'habitants à cette époque là !
Le dimanche affluaient des villages voisins des familles entières venant passer la journée. C'étaient un joyeux remue ménage, les enfants pressés de se mettre à l eau, les charrettes qu'on dételait, les chevaux à l' ombre de bourras. Il régnait un joyeux bazar, une ambiance familiale, bruyante.
Le soir, quand le soleil descendait à l horizon, sur la plage désertée les pêcheurs reprenaient leur travail
Quelques familles plus aisées disposaient d'un wagon de train qu' ils aménageaient plus confortablement
UN JOUR, venu de HAUT, un ORDRE est arrivé en mairie. Il faut débarasser les dunes de toutes ces baraques,
Illico
Désorientées comme les abeilles d'un essaim qu' on dérange les gravats de planches ont disparues
Alors petit à petit, des rues furent traçées,des petits pavillons construits, une population plus classe s'est installée
Au fil des ans La Redoute est devenue Portiragnes Plage, une charmante station balnéaire.
Des commerces se sont installés, Gil avec sa petite guinguette du début, Germainou, Gastou, Trouche, le Caprice, de nombreux restaurants, des campings ombragés accueillaient d' innombrables touristes Une gendarmerie fut même nécessaire pour faire régner l ordre
Le blockaus, vestige de la guerre a été démoli.
Cet afflux de vacanciers eut pour effet de détourner les Portiragnais qui tout à coup ne se sentaient plus chez eux.
La plage envahie dès le matin, les parkings encombrés notre plage ne nous appartenait plus !
Aujourd'hui encore est- il besoin d'investir autant d'argent ?
La station telle qu'elle est n'est elle pas suffisamment aménagée pour y passer des vacances agréables ?
Des travaux, encore des travaux
N'AVONS NOUS PAS LE DROIT DE DIRE CELA SUFFIT !!!
Les temps sont durs, arrêtons faisons une pause !
ET PAR DESSUS TOUT ÉPARGNEZ NOUS LA PLANTATION
DE CES HORRIBLES PALMIERS!!!
Nous ne sommes pas aux Antilles mais à Portiragnes!
Pourquoi copier les villages voisins? Où est notre créativiré !
Quand l'allée mythique des mûriers a disparu chaque arbre a hurlé sa douleur.
Plus de cent ans qu' ils étaient là a nous offrir fruits et ombrage
Ne leur opposez pas ces palmiers horribles.
Osez les remplacer par des mûriers platanes aux larges feuilles, ou par des acacias aux fleurs odorantes, ou des tamaris, pourquoi pas des micocouliers?
Qui redonneraient à notre plage ce charme familial qu 'elle a perdu et en plus du pavillon bleu, l' étendard de la station la plus Méditerranéenne.
Une vraie Portiragnaise, en colère