d'après les souvenirs de Pierre Lacombe et de sa famille
Dès les beaux jours, les pêcheurs nomades quittaient l’Étang de Thau, le ramassage des coquillages s’arrêtait, les pêcheurs et leurs familles quittaient Marseillan, Mèze, Bouzigues ou Frontignan pour venir s'installer sur le cordon dunaire entre Sète et Valras dans des campements de fortune pour exercer la pêche à la traîne.
Mon grand père Salvador (né en 1886) dit Sauveur était de ceux là, originaire d'Italie, après avoir rencontré ma grand mère, née Bousquet, ils se sont installés à Marseillan. Après la guerre, ils sont arrivés à La Redoute ( Appelé Portiragnes-plage depuis 1983)
La traîne à Vias
Premiers souvenirs :
Vers 1946, j' avais 6 ans. Notre mère Louise dite Victoria (née en 1912) qui avait épousé Henri, un fils du forgeron du village, installé à Vias, ils ont eu 5 enfants ! Gendarme mobile, il est entré dans la résistance en 1942.
Victoria
A la suite de leur séparation, après la guerre, ma mère est venue s'installer à Portiragnes où mon grand père vivait.
La traîne CAZALE était composé des 3 familles...
Fin avril nous ramenions tout le matériel (grande et petite traînes, des poulies, cordages,etc.) qui était stocké à Marseillan pour une nouvelle saison dans les cabanes de la Redoute. L'expédition était parfois délicat. Le convoi glissait doucement sur l'étang, l'entrée du Canal du Midi et après le passage des écluses du Bagnas et de Prades. Le passage sur le fleuve Hérault où nous descendions jusqu'au Grau, moment difficile pour franchir la « passe » et se retrouver en mer ! La houle pouvait nous échouer sur les rochers... et cap sur la Redoute.
La traîne Cazale
La vie dans les cabanes :
Mon frère et moi allions à l 'école du village à pied en passant par le petit chemin de sable qui longeait le domaine de la tous de l'Orb nous laissions sur notre gauche la croix Poursines (en mémoire aux soldats de 14-18) puis la route au niveau de l'allée des Mûriers et le bord du Canal. Parfois le poissonnier nous emmenait à l'arrière de sa camionnette, assis sur les caisses de poisson. Sur le chemin du retour, toujours à pied, nous ne rencontrions personne, à cette époque la seule voiture était celle de Madame de Buron du domaine de Roque Haute, mais rarement elle s'est arrêté pour nous avancer !
La croix Poursines
Arrivés à la baraque, les devoirs se faisait à la lueur d'une lampe à gaz...
La vie était rythmée par la pêche.
Dans les années 50, des familles de Portiragnes, de Béziers ou de Cers venaient passer l'été dans les dunes. C'est à cette période que trois familles sont venues s'implanter près sur les dunes dans des cabanes en planches (Pommier, Marty et Audoux) au niveau de l'hippocampe. Il a fallu déplacer les cabanes vers le Bosquet...
Puis en 1970, la dernière baraque est partie en fumée !
Nicole a beaucoup œuvré pour sa commune d'adoption, membre du Club Taurin, de la chorale et de diverses associations. Mais Nicole Bazire a surtout créée avec quelques amies l’Association "La Tête et les Mains" ( 25 septembre 2001) qui regroupait divers ateliers de loisirs créatifs.
Stand de la Tête et les Mains au Salon des créateurs (2005)
Femme de caractère et bretonne d'origine (née le 27 décembre 1948), elle avait en autre un talent certain pour la patisserie qu'elle aimait partager au sein des Associations.
Une passion pour la patisserie...
Création de l'Association la Tête et les Mains (avant l'ouverture de la Maison des association)
.... Nicole et Gisèle
AG de la Tête et les Mains
Les rendez vous de la bonne humeur
Participation au marché de Noël !
Membre du bureau du Club Taurin
Nicole et Jaqueline
Animation de Noël au villlage avec le sourire !
Préparation des célèbres paella avec notre ami Hugues
Sans oublier son rôle de grand mere (ici avec Gaëlle en 2003)
Rappel
La cérémonie aura lieu le vendredi 13 janvier 2023 à 11 h 30
L'ADENA est une association de préservation et de sensibilisation à la nature, gestionnaire de Réserve naturelle nationale du Bagnas, site natura 2000. A la croisée du Bassin de Thau et de la V...