Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La vie à PORTIRAGNES et ses environs...

Azalaïs de Porcairagnes

Azalaïs de Porcairagues serait née à Portiragnes au XII° siècle (vers 1140) !..
 
Notre médiathèque (1999) porte fièrement son nom.
 
 
 
 
Avant notre poétesse faisait l’orgueil de la commune de Béziers, comme le montre la « haute » plaque de marbre des troubadours dans le cloître derrière la cathédrale Saint Nazaire de Béziers datée de 1910, avec une énorme faute ( Azalaïs de Porcairagnos) . Une rue de Béziers porte également son nom.
 
A l’ époque, Portiragnes appartenait à la Baronnie de Villeneuve et Louis VII offrit la protection royale (entre 1160 - 1180) au château de Portiragnes qui fût occupé par plusieurs seigneurs. Les habitants « aisés » prenait le nom de leur village et c’est ainsi que l’on retrouve dans les écrits :
·        Raimon Bernart de Porcairagues (1139)
·        Calvetus de Porcairagnes comme témoin
·        Raimond de Porcairagnes dans un testament, ce dernier avait un fils, naturel.
·        Sicart de Portiragnes, témoin à la vente de terre
·        Bernant de Porcairagnes (les prêtres prenait également le nom de leur village) Chanoine de St Jacques de Béziers
 
Dans un acte daté de 1065, à la cathédrale de Béziers, on retrouve la signature de Rostagnus de Porcharanis et un autre de Signarius de Porcairanicis ; peut être son père ?
Où alors, on imagine qu’un nanti est peut être parent (oncle, Grand père) de notre femme troubadour ? Ce qui est plus vraisemblable c’est que Azalaïs appartenait à ce collectif de femmes «Aristocrates ».
 
La sensibilité d’Azalaïs l’amena, peut être, à transférer son affection sur un cousin de Raimbaut (mais pas Arthur)  également troubadour :
« Gui Guerrejat »
 
Cet amour sincère sera de courte durée, ce Guillaume Raimbaut d’Aurenga (d’Orange) mourut vers 1173 ? On retrouve cet amour dans une magnifique chanson de notre poétesse amoureuse!
Un mémoire existe à la médiathèque du village, signé Georgina Jordana (1997) que l’on peut consulter librement, retrace les grandes lignes d’Azalaïs de Porcairagnes en 2 langues l’Occitan et le français. Mais après la lecture de plusieurs ouvrages sur les troubadours de la région, j’ai acquis la certitude qu’ Azalaïs fût de la contrée de Montpellier, Dame noble et instruite …
 
La revue de la Société d’Archéologie de Béziers pose plus clairement la question :
 
Azalaïs était-elle vraiment de Portiragnes  ?
 
De toute façon la Belle Azalaïs ne nous laissa qu’une seule poésie de sa tentation amoureuse dont un cours extrait, en occitan, est gravé sur le fronton de la Médiathèque et dont je vous livre la traduction :
 
 
…J’ai un ami de grand mérite
Qui surpasse tous les autres seigneurs
Et il n’a pas le cœur tricheur
Envers moi car son amour il me donne…
 
 
Alors rêvons ensemble de cette preuve de patiente et d’amour pour « son bels amies ». Ces troubadours, musiciens et poètes n’étaient-ils pas des gens qui dérangeaient.
 
Un CD rom existe sur les Troubadours et une version chantée de ce poème y figure en bonne place plus de nombreux ouvrages sur les troubadours occitans.
 
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article