25 Novembre 2014
Brèves histoires des salans
On a déjà évoqué ici la transformation du secteur avec l’Orb qui au moyen âge avait une large embouchure qui se divisait en trois bras l'un se jetant dans la Riviérette, le second dans la Grande Maïre et le troisième reste sensiblement l’Orb actuel
La terre y était inculte, car salée, couverte de salicornes, de saladelles et de toutes de "sansouilles", simples maritimes en patois. A Portiragnes on comptait 4 troupeaux de moutons dans ces grands espaces mais à la fin du XIX° siècle c’est la vigne qui faisait vivre le pays au détriment des moutons…
Jusqu'à la 2ème moitié du XXème siècle, les zones humides de nos marais étaient insalubres, infestées de moustiques et par conséquent peu fréquentées…
Pendant la guerre, les allemands et leurs peaux blanches ont terriblement soufferts des moustiques et les plus anciens du village s’en amusent encore !
Mais la vigne dépérie par manque d'entretien. Elle sera vite remplacée par de la luzerne irriguée.
A Portiragnes des essais de culture de riz sont réalisés dans les années 1950 mais ils sont peu rentables et disparaissent rapidement. Plus tard une implantation de cultures fruitières est expérimentée.
La Grande Maïre et la plage la plus à l’ouest sont préservées des aménagements touristiques, cette protection farouche est la volonté des équipes municipales des années 80 mais aussi des risques d’inondation.
Aujourd'hui, c'est le domaine des taureaux et des chevaux qui paissent et gambadent librement sur ces vastes salants, en compagnie de nombreuses espèces d’oiseaux, les passionnés en ont compté plus de 250 à l’année ou en cours de migration…