(Photo famille Poursines)
Redif.
Louis Gérard POURSINES , propriétaire né le 23 février 1876 à Sérignan (Hérault) marié le 28 novembre 1900 à Portiragnes avec Laure Guillaumine MONTHOLON de Cers (1882- 1961) et décédé pendant son mandat en 1941.
Le couple aura deux enfants Yves Poursines ( Professeur de médecine à Marseilles) et François Poursines (Vicaire général)
Quelques réalisations du Maire Gérard Poursines
(1927 - 1941)
1932 | Fête locale avec la première course cycliste |
1932 | Pavés rues de la Place - Duchartre |
1935 | Pavés rue Frontin |
1935 | Réparation du clocher (Il n'y avait plus sa flèche) |
1937 | Canalisation d'eau vers le cimetière |
1937 | Pavés rue de la Tour |
1936 | Prolongation de l'électricité vers les bassins |
1936 | Pour la première fois, deux bals à la "Fête locale" |
Sources Fcn & Archives Municipales
Autres projets :
1937 - Demande de création d'un groupe scolaire (emplacement de l'ancien boulodrome Claude Ferrus)
1938 - Demande d'adhésion au Syndicat intercommunal de la distribution électrique
Redif.
Monsieur l'abbé Joseph Debès est né à Portiragnes en 1923
Il est le fils du secrétaire de maire François Debès (né à Portiragnes en 1897) et d’ Elisabeth née Landuze également à Portiragnes depuis de nombreuses générations. Ses instituteurs étaient M.M Lebrun et Fourcaille. Enfants Joseph participait aux processions avec les 10 reposoirs situés dans le village et se proche périphérie.
Ses études supérieures ont commencé par deux années sur Montpellier puis quatre ans à Rome.
Joseph Debès sera ordonné prêtre après un an de théologie à Paris. Ensuite il enseignera au collège « Enclos Saint François » de Montpellier (Français – latin – Grec) pendant quatre ans. On lui propose d’être le Supérieur du collège mais il refuse pour retourner à Paris où il reprend des études et il rencontre Emile POULAT (CNRS) vers 1960.
Joseph Debès est compagnon de l'ACO depuis l'origine, a beaucoup soutenu le mouvement par son travail d'historien et de philosophe.
Mais aussi la Mission Ouvrière, les CAPCO et CARCO, cycles de formations pour prêtres et religieuses, les prêtres ouvriers, le GREPO, les GFO et les EFMO... Il a été très présent à la vie du diocèse de Saint-Denis dans lequel il a vécu presque la totalité de ses années de ministère. Joseph a été l'un des auteurs les plus assidus et plus appréciés de la Revue Masses Ouvrières / Cahiers de l'Atelier. Il est l'auteur de l'histoire de l'Action Catholique Ouvrière (très exactement de sa naissance et de ses débuts). Il a aidé de nombreux militants et prêtres à vivre, dans l'espérance, les mutations que connaît la classe ouvrière. C'est aussi un ami fidèle, plein de délicatesse et de fraternité.
La région Nord/Pas de Calais, particulièrement, lui doit beaucoup. Sa participation a CAPCO-NORD a été très précieuse. Ses interventions au CIPAC étaient très appréciées. "Avec lui, on se découvrait tous intelligents - quel que soit notre niveau d'Etudes - tant était grand son respect de chacun
et surtout des "plus petits"... (Source internet)
L’Abbé était revenu dans son village natal les derniers années de sa vie et il est décédé le 16 décembre 2013.
Pierre Duchartre (1811 – 1894)
Montage Fcn
Rappel :
P.Duchartre est à l'origine de l'utilisation du soufre dans le traitement de l'oïdium.
Son premier ouvrage :
Herbier de la flore pyrénéenne (1836)
"Un trésor vivant"
Extrait des 9 fascicules
Reproduction Bm34 & Fcn , Université de Toulouse P.Sabatier, 2011
Faire défiler les pages en cliquant sur les flèches de chaque côté de la photo
Redif. mais modifié
Pierre Duchartre (1811 – 1894)
Montage Fcn
Pierre Étienne Simon Duchartre était un célèbre botaniste né à Portiragnes (Hérault) le 27 octobre 1811 et décédé à Meudon (Paris) le 5 novembre 1894, Pierre était l'un des 3 survivants sur 9 frères et sœurs.
Il a été, avec 2 confrères (Planchon et Millardet) , à l’origine du combat sur les maladies de la vigne comme l’Oïdium (maladie apparue en 1845) avec le soufre. à la demande du ministre de l’agriculture de l’époque J.B Dumas.
Il a également été un des fondateurs de la Société botanique de France en 1854 dont il sera le premier Président en 1859, puis il assurera 6 mandats (1868, 1876, 1884, 1888, 1893)...
1811 |
Naissance à Portiragnes le 27 octobre 1811 |
1827 |
Bac à 16 ans |
1831 |
Nombreux dessins sur Portiragnes et la région |
1836-38
|
Première publication « Flore pyrénéenne » Un exemplaire est à l'académie de Toulouse |
1849- 1852 |
Professeur de botanique à Versailles |
1850 -51 |
Découverte du soufre pour le traitement de la vigne |
1853 |
Mariage à 42 ans avec Elisa |
1859 |
Président de la Société botanique de France |
1861 |
Visite à Portiragnes et à la Sté Archéologique, scientifique et littéraire |
1861-1887 |
Académie des sciences (Comité des travaux scientifiques). |
1887 |
Il écrit à son vieil ami Louis Maury (de Portiragnes) qui vient de perdre sa récolte à cause du Mildiou que le remède connu est le sulfate de cuivre |
1894 |
Retraite «forcé» de son poste de professeur de faculté (75 ans) |
1897 |
Une plaque est déposée sur sa maison natale à Portiragnes et un grand banquet est organisé par la municipalité et les autorités politiques et scientifiques. |
1908 |
Parution au « Journal Officiel » de la reconnaissance de ses recherches scientifiques. |
La ville de Portiragnes a fêté le Bicentenaire de sa naissance :
1811 - 2011
avec deux de ses descendants B & Fr. Favre.
Ils viennent de terminer une biographie de leur célèbre aïeul
(visible à la médiathèque de Portiragnes) ...
Alain ROQUES
Cet enfant de Portiragnes se passionne exclusivement ou presque pour le foot pendant la première partie de sa vie.
Alain Roques est fier de son enfance heureuse auprès de sa famille et de ses amis du village qu'il fréquente toujours cinquante ans plus tard. Après une belle carrière professionnelle, Il deviendra sur le tard pastelliste puis sculpteur, (modelage et taille de la pierre)
Tout a commencé par une rencontre sur les allées Paul Riquet, lors de sa vie professionnelle, où Alain participait à un rassemblement d'un millier d'enfants venus découvrir les bienfaits de la création artistique .Ce fut le déclic, suivra ensuite une rencontre décisive avec un pastelliste, quelques cours de modelage et un stage pour « maîtriser » la taille de la pierre .
A la retraite depuis une dizaine d'années Alain Roques se définit lui même comme un « touche à tout », son talent est vite reconnu dans toute la région et même au delà.
Il participe de nombreuses expositions de peintures, pastels, sculptures ou modelages, où il nous présente régulièremebt des portraits d'enfants du bout du monde, des instants de tauromachie.
Il gagne également de nombreux concours...
- Valras et la Tauromachie au mois d’août, 5 ans de suite, Portiragnes à la cave coopérative (2009) et à l'Office de Tourisme de Portiragnes- plage ainsi qu'à Corneolhan, Lignan les Béziers, Thézan sur Orb, Villeneuve les B.etc.
Sans oublier quelques ouvres remarquables réalisées sur commande dont :
Le buste de Jeanne Barthès, auteur dramatique (1898-1972), au plateau des Poètes (2011)
Le « Donneur de sang » Rd point vers St Génies
Cet artiste sensible, portiragnais de cœur, a préservé de solides amitiés au village de Portiragnes.
Sculpteur de talent
Oeuvre au plateau des poètes
(Béziers)
Joseph CALAS (1977)
(Collection Armelle Laffont)
CALAS Joseph, Paul, Marcel par Jean Sagnes ( MAITRON )
Le père de Joseph Calas, « toujours en dehors de la politique » (autobiographie, 1938) fut régisseur d’un grand domaine viticole de jusqu’en 1927, puis ouvrier agricole ; sa mère était une catholique très croyante. Frère de Raoul Calas et de Yolande Calas*, ouvrier agricole, puis petit viticulteur propriétaire, militant communiste et syndicaliste.
Joseph Calas, résidant à Portiragnes (Hérault), adhéra au Parti communiste en 1925 « sous l’influence de mon frère Raoul Calas ». Il fut secrétaire de la cellule de Portiragnes de la région du Languedoc dirigée par Firmin Pelissier, Fajon, Mioch et son frère. De 1929 à 1933, “ découragé et déçu par certaines décisions sectaires de l’époque ” il ne reprit pas sa carte du Parti. A partir de 1934 il recommença à militer et participa à toutes les conférences régionales. Il était membre de la cellule de Portiragnes, section de Villeneuve-les-Béziers (carte n°291116) Il était secrétaire du syndicat des ouvriers agricoles de Portiragnes dans les années 1930 et fut tête de liste communiste aux élections municipales de 1935. En 1937, il était secrétaire de la section communiste de Villeneuve-les-Béziers dont dépendait Portiragnes. En 1938 il présidait le Comité de Front populaire et le Comité d’entraide franco-espagnol de Portiragnes.
Il était également membre de la commission viticole de la Région Aude-Hérault du Parti communiste après avoir été, en 1933, secrétaire de l’éphémère Fédération méridionale des petits vignerons. Après la Libération, tout en continuant à militer au sein du Parti communiste, il occupa diverses responsabilités dans les organisations professionnelles de viticulteurs : président de la Cave coopérative de vinification de Portiragnes, dirigeant de la Ligue des petits et moyens viticulteurs et président départemental du Mouvement de défense des exploitations familiales (MODEF).
Le 29 juin 1975, lors d’une élection partielle, il fut élu conseiller municipal de Portiragnes. Réélu à la tête d’une liste d’“ Union de la gauche ” contre une liste du Parti socialiste en mars 1977, il devint maire de cette commune. Le 15 juillet 1979, il abandonna ses fonctions en raison de son âge et de son état de santé.
SOURCES : RGASPI 495 270 4869, dossier du Komintern, autobiographie du 16 octobre 1938, retranscrit par René Lemarquis. — Le Travailleur du Languedoc, 1935-1939. — La Marseillaise du Languedoc, juin 1975. — Interview d’E. Fabre à Béziers. — État civil de Murviel-les-Béziers.